Co-Rédactrice en chef de l’ECHO DES LIBERTÉS,
journal éphémère de Justice Action Libertés, association ayant
vocation à défendre les droits de la défense (2005)

Secrétaire de la Conférence du Stage (Paris 1998)

Participation à la rédaction du GUIDE DU PRISONNIER
(Observatoire International des Prisons / Éditions de l'Atelier), 1997

Certificat d'Aptitude à la Profession d'Avocat
(CAPA) – Paris 1993
Maîtrise de Droit – Sorbonne Paris I

DESS de Psychopathologie clinique – Paris VIII
Maitrise de Psychologie – Paris VIII

LANGUES : français, anglais et italien

Et encore... jazz singer, à mes heures.

 

Ma démarche
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"Avocate depuis plus de vingt ans, j'ai créé mon cabinet en 1997.

Ma pratique est centrée autour du droit des personnes, c’est-à-dire les domaines du droit qui touchent directement l’individu au plus près, auteur ou victime.

De par ma formation antérieure de psychologue clinicienne, j’aborde l’origine des conflits, des passages à l’acte ou des agressions subies selon une grille de lecture particulièrement humaine. De ce fait, aussi bien en droit de la famille qu’en droit pénal, je privilégie la personnalité et les motivations de mes clients, pour leur apporter soutien et défense."

 
 
 

Défendre
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Se défendre de renoncer
Interdire
Inter dire
Se dire entre.

Entrer dans la vie des gens, dans leur histoire, au moment où cela fait nœud, où cela fait mal, où cela fait sens, parfois. Et vouloir que la loi soit dite, qu’un lien social se renoue peut-être…
S’adresser à des juges, se dresser contre des juges, pour faire entendre la signification d’un acte qui a pris la place d’une parole impossible…
C’est peut-être cela défendre. C’est peut-être ce trait d’union entre l’homme, son acte et Les hommes.

Mais lorsque les juges n’entendent plus…

Lorsqu’ils privilégient l’enfermement à l’émergence de la parole, lorsqu’ils mettent à distance la singularité de l’individu pour lui préférer l’automatisme d’un système,

Lorsque la visioconférence vient se substituer à la présence physique et qu'elle éloigne encore un peu plus le juge des justiciables,

Lorsque la souffrance des victimes est méprisée par les pouvoirs publics ou, qu'à l'inverse, elle est sacralisée à des fins electoralistes,

Lorsque le « traitement en temps réel » des infractions vient se substituer au temps de la réflexion et à l’intelligence exigibles et nécessaires à l’œuvre de juger,

Lorsque l’analyse des déterminismes sociaux est évacuée, que les moyens de la réinsertion sont drastiquement réduits, tandis que ceux qui sont en position de « modèles » (hommes politiques, hommes de pouvoirs) s’autorisent à être irrespectueux de leur mandat, voire corrompus,

Lorsque le juge judiciaire subit la pression ininterrompue de pouvoirs publics relayés par une approche surmédiatisée des actes délictueux rapportés sous l’angle réducteur de la peur, Alors, plus que jamais, il faut se lever encore, et ne pas craindre d’élever la voix non seulement pour la restituer à ceux qui ne l’ont pas, mais pour empêcher la banalisation de la maltraitance de la chose publique et du contrat social.